La culture et la terre ont besoin de fumier. Même votre jardin en a besoin pour que vos fleurs et vos plantes d’ornementation restent belles. Que vous utilisiez du fumier de vache, de poule ou autre, vous devriez le faire à la bonne saison. Quelle est la meilleure période pour le faire ? 

Après l’automne : la période idéale

Le fumage a un seul but : la fertilisation du sol. Il aide à le nourrir, facilite l’aération et améliore la qualité du sol. C’est pourquoi on le pratique à la fin de l’automne. Cette période de l’année est souvent sèche. Les pluies sont peu abondantes, l’air est sec et les feuillages sont tombés. Le compostage naturel débute aussi. Pour les terres de récolte, il faut se presser parce que l’hiver va frapper aussitôt. Et que vous optiez pour du fumier naturel, des amendements ou des oligo-éléments, c’est la règle.

Certaines personnes continuent même en plein hiver. Cela est possible sur les potagers. Ainsi, elles le font dès le début de l’automne. Elles ne s’arrêtent qu’une fois l’hiver passé. À la fin de l’hiver, selon la culture souhaitée et le type d’amendement à réaliser.

Après l’hiver et avant le printemps

La coutume veut aussi que l’on fume la terre à la fin de l’hiver, avant que le printemps arrive. Vous devriez ainsi vers au mois de mars, avant que le soleil ne frappe. On sait, par exemple, que les jeunes pousses commencent à pousser en plein milieu de l’hiver. Il est donc normal de fumer le sol lorsque la saison froide est terminée.

Cette fois, vous devriez mettre plus de fumier, une épaisseur de 5 ou 6 cm au moins. En effet, le terrain est un peu dur. Il faut ainsi travailler la terre juste après, pour la fertiliser davantage. Vous pouvez passer une grelinette comme fourche-bêche avant. Ainsi, la terre sera bien aérée et prête à recevoir de nouveaux nutriments.

Au printemps : cas exceptionnel

Vous pouvez aussi fumer votre terre au printemps, entre mars et juin. Mais il faut un produit parfaitement composté. En effet :

  • la chaleur et le soleil vont détériorer rapidement le fumier ;
  • s’il n’est pas encore composté, il sera encore en décomposition ;
  • Les acides qui en ressortent vont détruire vos plantes au lieu de les nourrir.

Tous les cultivateurs le savent d’ailleurs, un bon compostage n’est possible qu’avec du bon compost. À noter que la période de fumage peut dépendre du type de légume ou de plantes. Dans certains pays, là où l’hiver n’est pas aussi glacial qu’en France, on peut fumer la terre autant que nécessaire.

Le type et l’état de la terre peuvent encore entrer en jeu, tout comme pour le choix du fumier. Il faut cependant savoir qu’on adapte la culture au sol, mais pas le sol à la plantation. Oui, personne ne peut changer la nature d’une terre, même avec les méthodes les plus récentes. Il faut simplement trouver la plantation idéale pour tel ou tel type de terrain.